Où il est question de l’oral…
Les séances consacrées à un entrainement explicite de pratiques langagières spécifiques (raconter, décrire, expliquer, prendre part à des interactions) gagnent à être incluses dans les séquences constitutives des divers enseignements et dans les moments de régulation de la vie de la classe.
Les programmes mettent l’accent sur les pratiques autour de l’oral. Il ne s’agit pas de considérer « l’oral » comme une nouvelle discipline scolaire à part entière, séparée des autres domaines d’enseignement. Au contraire, les programmes invitent explicitement à inclure ces séances d’oral dans les séquences des autres disciplines. C’est une précision importante, car il serait vain (et chronophage !) de se livrer à des séances d’oral « hors-sol », sans contexte spécifique, sans domaine d’étude précis. Par exemple, si « Participer à des échanges dans des situations diversifiées » fait bien partie des compétences visées, il serait dérisoire d’organiser un débat qui ne serait pas ancré dans la vie concrète de la classe (moments de régulation, de gestion des tensions ou conflits) ou, par exemple, à l’occasion d’un thème de réflexion abordé en EMC, d’un débat philo…